Dans une catéchèse de juin 2016, sur l'Onction des Malades, Monseigneur de Dinechin avait commencé par citer ce témoignage :
"Mme X, âgée, rhumatisante. Ses rhumatismes avaient pris une dimension importante et défiguraient son corps. Elle souffrait beaucoup. "Quand je souffre trop, je me lève la nuit, je me rends à la statue du Sacré-Cœur, je trouve du réconfort auprès de Lui. Je l'aime tant. Je regarde ses plaies. Tant d'amour ! Et elle ajoutait : "Depuis que j'ai reçu le Sacrement des Malades, je suis tout entière consacrée au Christ".
Le mot onction exprime la douceur. Le Sacrement de l'Onction accomplit un geste de Jésus. Jésus a guéri et soigné de ses mains des malades, des aveugles des paralysés, des lépreux. De ses doigts, il a touché la chair du malade. C'est par l'intermédiaire de notre corps que Dieu, notre Père, notre Créateur, communique avec nous.
Lorsque le célébrant fait l'onction avec l'huile sainte sur le front, les mains du malade, il accomplit le geste corporel de Jésus.
Le Sacrement de l'Onction peut être demandé de façon communautaire ou de façon individuelle chez soi. Il est bon de s'y préparer par le Sacrement de Pénitence.
La célébration communautaire, à l'église, ou comme à Lourdes, se fait dans une ambiance chaleureuse.
Elle communique la joie d'un peuple purifié et pardonné. Dieu nous prend dans ses bras, comme le bon Samaritain de l’Évangile.
La présence de la famille, des amis, de l'aumônière à l'hôpital, du prêtre, autour du malade est émouvante.
"Jésus, ton ami est malade. Nous le confions à ton Amour, à la miséricorde du Père. Adoucis sa souffrance. Si tu le veux, tu peux le guérir"
"Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l'Esprit-Saint."
N'hésitez pas à évoquer cette question avec le prêtre de la paroisse si vous avez besoin de conseils ou de renseignements.
Les prêtres sont aussi là pour entourer les personnes malades et vous guider dans l'épreuve de la fin de vie.